Le Qi Gong pour sortir de la sédentarité ?

Comment (ré)apprendre à aimer le sport le mouvement et sortir de la sédentarité ?

Bouger pour sa santé, son corps et son moral !

Vous est-il déjà arrivé de regarder quelqu’un courir et de vous dire : « J’aimerais tellement faire ça, moi aussi » ?
Pourtant, nous ne sommes pas obligés de courir un marathon ni de transpirer à outrance pour prendre soin de notre santé. L’essentiel n’est pas de « faire du sport » au sens strict, mais de mettre son corps en mouvement régulièrement, de manière adaptée et agréable. Il est toujours possible de trouver son propre chemin vers une activité physique qui nous fait du bien et procure du plaisir !


La sédentarité : un mal silencieux mais bien réel

Aujourd’hui, nous passons en moyenne plus de 7 heures par jour assis selon un récent rapport de la fondation Jean-Jaurès (Cf podcast France Inter du 20 août). Télétravail, écrans, déplacements en voiture : la sédentarité s’installe sans que nous en ayons conscience.
Ses conséquences sont pourtant lourdes :

  • augmentation du risque de maladies cardiovasculaires (+30 %), du diabète, de l’obésité et de certains cancers,

  • perte progressive de masse musculaire (à partir de 35 ans et jusqu’à –10 % par décennie après 50 ans),

  • apparition croissante de troubles musculosquelettiques (douleurs chroniques au dos, aux cervicales, aux épaules),

  • isolement social et troubles de l’humeur.

Autrement dit : le manque de mouvement fragilise autant le corps que le moral.


Sport, activité physique, gymnastique douce : quelle différence ?

Culturellement le sport renvoie à la compétition, à la performance ou encore à l’idée qu’il faut souffrir pour progresser (« no pain, no gain »).
Et si on inversait la formule ?
👉 « No pain, no pain » : pas de douleur, pas de douleur ! donc pas de problème.

L’important n’est pas de se faire mal, mais de trouver l’activité qui permet :

  • d’entretenir son corps au quotidien,

  • de prendre en main sa santé,

  • de garder sa mobilité et son équilibre,

  • de cultiver le plaisir de bouger.

  • de stimuler son énergie afin de pouvoir réaliser les projets qui nous tiennent à cœur

C’est le cas des pratiques plus douces comme le Qi Gong, la gymnastique douce, le Taichi ; ces disciplines offrent une base solide pour préserver, renforcer la santé et peuvent, si on le souhaite, préparer à des sports plus sollicitants.


Le plaisir avant tout

On l’oublie souvent : le meilleur « sport », c’est celui qu’on aime.
Dès les premières minutes d’activité, notre corps sécrète des endorphines, ces hormones du bien-être qui améliorent l’humeur et diminuent le stress. Même 10 minutes de marche active ou une séance de mouvements doux suffisent pour se sentir mieux.

Au lieu de penser en termes de performance, pensons en termes de plaisir et de régularité : danser dans son salon, jardiner, faire du Qi Gong au lever du jour, ou marcher avec un ami sont déjà des pas précieux pour la santé.


Bouger pour mieux vieillir

Le mouvement n’est pas un luxe, c’est une nécessité vitale.
Chaque geste compte pour préserver nos muscles, notre équilibre et notre autonomie. Et plus nous entretenons ce capital santé, plus nous gagnons en énergie, en sérénité et en confiance dans notre corps.

En réalité, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre : certains commencent à 30 ans, d’autres à 60, 80, voire 100 ans ! (Cf podcast France Inter du 20 août). L’essentiel est de trouver l’activité qui vous correspond et de la pratiquer avec bienveillance envers vous-même. Rappelez-vous : pas de douleurs, pas de douleurs !

 

En conclusion :

Bouger pour sa santé, son corps et son moral, c’est une histoire de plaisir, de mouvement et de régularité.

Nous n’avons pas besoin de courir, de soulever de la fonte ni de souffrir pour prendre soin de notre santé. Bouger, c’est avant tout apprendre à s’écouter, choisir une activité adaptée et s’y tenir avec plaisir. Le Qi Gong, comme d’autres formes de gymnastique douce, offre une voie accessible et efficace pour sortir de la sédentarité, mieux gérer sa santé et son énergie, et retrouver le plaisir simple du mouvement.

François ThomasCommentaire